Sous la glace formée à la surface de l'étang,
Des bulles d'air
Estos días, Carmen me hablaba del "lago helado de la memoria". Fui a Limousin -la tierra donde nací. Encontré éste.
Aurélia Jarry
(Noche dorada y sola, Almagro - Nuit d'or solitaire, Almagro)
(Diálogo femenino entre puertas, San telmo - Dialogue féminin à travers la porte, San Telmo)
(Soledad del milonguero - Solitude du milonguero)
(Bandoneón con piernas de mujer - Bandonéon avec des jambes de femme)
Cet après-midi, je me suis encore une fois noyée dans le tango. Avec la question éternelle : Est-ce que ça a un sens de vivre dans le tango sans être à Buenos Aires ? Comment dépasser le tango sans fouler son pavé en contrejour ? Comment supporter le souffle du bandonéon absent ?
Buenos Aires c'est moi. Chaotique, violente, forte, singulière, orgueilleuse... tanguera. Seule.
Il y a un tango qui dit "je renaîtrai à Buenos Aires", un autre qui dit "je mourrai à Buenos Aires. Moi les deux.
Del otro lado ("De l'autre côté") est le désir. Le jeu. Le tango.
(Tunnel du Chatelet - Paris)
Si le tunnel métalique devait s'arrêter,
qu'y aurait-il après ?
"Certaines fois, ce que disent les livres me semble tellement réel
que je le confonds avec ce que je vois. Litéralement comme ça, sans exagérer.
J'en oublie qui je suis, une telle identification finit même par me faire peur.
Vous allez penser que je suis fou."
Danza en el mar - Ebria de espuma
Hasta la ruptura
Hacia el equilibrio movedizo
Dans la main, j'ai un trou
On dirait que tout s'échappe
Sans savoir ce qui s'échappe
Mais ça s'échappe
Il manque de la peau à caresser
Pour boucher cette main
L'eau des yeux coule
Par ce trou aussi
J'ai froid
Benjamin Biolay - Trash yéyé (C)
"Ce que nous voyons du monde, c'est la projection de nous-même.
Ce que tu vois, c'est ce que tu as. Donne-toi ce que tu vois."
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"Ma patrie sont mes chaussures."
(Niño en los Andes)