dimanche 22 mai 2011

Couleur d'écrire


Dans le vert – Même si le rouge rôde. Le rouge de la préparation du déjeuner. Quand c’est dans le vert, que je continue de noircir, le blanc. De traquer l’inconçu.
Ce qui, peut-être, un jour, si j’arrive à m’échapper, s’arracherait, à l’inadvenu.
Les verres s’entrechoquent pour faire tintamarre. Les condiments sont précipités. J’essaye. Je ne sais pas. Je noircis.
Je noircis car, pour l’heure, c’est ma seule façon, de pouvoir échapper, à la disparition, diaphane, de ma peau d’hivers.
Et encore, je voudrais aimer.




Color de escribir

Adentro de lo verde – Igual si lo rojo rodea. Lo rojo de la preparación del almuerzo. Cuando es adentro de lo verde, que sigo ennegreciendo, lo blanco. De acorralar lo inconcebido.
Lo que, tal vez, algún día, si consigo escapar, se arrancaría, de lo inadvenido.
Los vasos se entrechocan para hacer estruendo. Los condimentos están precipitados. Intento. No sé. Ennegrezco.
Ennegrezco porque, por ahora, es mi único modo, para poder escapar, de la desaparición, diáfana, de mi piel invernal.
Y todavía, quisiera amar.

lundi 9 mai 2011

Te vi el vértigo


Sí, soy un ser de vértigo. Padezco vértigo. Físico
Y me gusta la embriaguez. El vino
Me gusta. El tango
Igual si, no siempre
Puedo aguantar
Todos los golpes
De la embriaguez

Sí, soy una ebria de la sonrisa
Fuera del odio y la amargura
Sí, soy una ebria inconsciente
Permanentemente llamada por
La rebeldía

Sí, olvidándome del lado más oscuro
De lo oscuro




J'ai vu ton vertige

Oui, je suis un être de vertige. Je souffre de vertige. [Physique
Et j’aime l’ivresse. Le vin
J’aime. Le tango
Même si, pas toujours
Je parviens à supporter
Tous les coups
De l’ivresse

Oui, je suis un être ivre de sourire
Loin de la haine et de l’amertume
Oui, je suis un être inconscient
Appelé en permanence par
La révolte

Oui, sans me souvenir
Du coté le plus obscure
De l’obscure