mercredi 23 avril 2008

Redondance de la Chimère


Alors ?

Tu t'es encore faite avoir par la Chimère ?
Encore une fois ?


Tu ne comprends donc pas ?
Tu ne comprendras donc jamais ?

Que jamais
Que pour toujours

Tu es l'exclue

Que ta mère

Est

Dans ta maison




Y?

Otra vez te dejaste engañar por la Quimera?
Una vez más?

No te enterás?
No te enterarás nunca?

De que nunca
De que para siempre

Sos la excluída

De que tu madre

Está

En tu casa


6 commentaires:

Virginia Barbancho a dit…

Aurelia!

Qué luz la tuya, en cada letra y en cada reflejo del mar!

Un beso

St Loup a dit…

Mon Aurélia,
Voilà un petit cadeau de ma chère Marguerite qui parlera beaucoup mieux que moi:

"Toute vie est ponctuée de morts ou de départs, et chacune ou chacun cause de grandes souffrances qu'il vaut mieux endurer que de ne pas avoir connu la présence de ces personnes quand elles existaient. Mais chaque fois notre univers se reconstitue de soi-même, et nous savons du reste que lui non plus ne durera pas toujours."
Margerite Yourcenar - Les Yeux ouverts. Entretiens avec Matthieu Galey. Paris, Le Centurion, 1980, p. 231

Je t'embrasse

Anonyme a dit…

Chimère dis-tu Aurélia ?

On n'est jamais je crois, tout à fait seul dans "sa maison", pour autant, en est-on "l'exclue" ?

Chaleureusement.

Lara a dit…

Aurélia, no la excluida, no, estás tanto en cada cosa y las cosas tanto en ti

pero qué burrada de poema este

o no sé

ese final

esa rabia

Aurélia.

Germán a dit…

Ma belle Aurélia!!
Todavía estoy mirándote, detenido en tu danza llena de fuerza y feminidad.
En ese momento, en el que tu cuerpo hablaba y tus ojos cerrados llenaban el escenario de magia.
Un fort bisous

Aurélia Jarry a dit…

Gente entrañable... Gracias por haber aparecido por acá. Gracias por vuestra presencia de alma y palabra. Todos vosotros, creo, sois, pedazos de mi propio corazón... Y no es poesía esto!!!
Viky, gracias por la luz, Juan, las palabras de tu Marguerite... qué a propósito, qué sabiduría, qué amor... Larita, no sé de la burrada, pero de los golpes y de unos sueños que dejan lágrimas en el rostro de carne que despierta... Germán, mil gracias por haber estado ahí cuando bailaba, gracias por tu emoción tan entusiasta...
Albertine, parfois la maison est tellement pleine qu'elle nous jette dehors ("l'inquiétante étrangeté" de Freud)... A bientôt.