jeudi 27 décembre 2007

Etang de Conore


Sous la glace formée à la surface de l'étang,

de petits disques blancs.

Des bulles d'air
Mobiles
Cherchant l'endroit où il y a le plus de place






Ces jours-ci, Carmen me parlait de la mémoire
comme d'un lac gelé.
Je suis allée en Limousin.
J'ai trouvé celui-ci.




Debajo de la superficie helada del lago, pequeños discos blancos.
Son bolas de aire. Móbiles. Buscando el lugar donde hay más sitio.

Estos días, Carmen me hablaba del "lago helado de la memoria". Fui a Limousin -la tierra donde nací. Encontré éste.

5 commentaires:

Hadrien Dussuel-Jarry a dit…

Ayant vu ton commentaire sur mon blog, je me suis dis qu'il fallait que je scrute le tien de temps à autres. Je découvre finalement "quelqu'une" d'assez mystérieux avec des réflexions qui me laisse parfois un peu sur ma fin.
Tu ne trouves pas ça un peu triste que de comparer la mémoire à un lac gelé ? La magie des souvenirs est elle éphémère pour toi? J'ne suis pas sûr que tous les souvenirs restent, enfin je m'en "souviens" pas bien, mais certains seront ancrés à jamais en moi. Le lac, lui, redeviendra vivant quand la mort l'aura quitté. C'est ça façon à lui de figer le temps certes, mais pas de l'éterniser !
Puis, comme tu le dis, les bulles vivent aussi dans des souvenirs d'une saison en cherchant le filon pour s'endormir un peu !

Ca doit être parce que j'veux être hydrogéologue (j'suis qu'en L3) mais je serais d'accord avec toi si t'avais parlé des glaciers ^^
Je dois être un peu chiant avec toi désolé : )
H.

Virginia Barbancho a dit…

Hola guapa!

Cumplo con mi promesa y a partir de ahora no te espiaré más a escondidas. Dejaré huella, como tú en ese lago helado que no se encuentra por estas cálidas latitudes.

Eso sí, espero que el recuerdo de este comienzo de año no se nos hiele en la memoria. Seguro que no. Han sido muchos los soles de este 1 de enero.

Un beso

Anonyme a dit…

Bonjour Aurélia,

Une belle année, dansante et flamboyante pour toi !

Miguel Marqués a dit…

Hola Aurélia!!!

Vibrante la mente y su pasado como el agua helada, y los recuerdos que son burbujas y abandonan el empeño de escapar y terminan por acomodarse.

Y qué fuerte encontrar esa memoria durante un paseo por el campo en Limoges. Una experiencia casi griálica!!! Como darle zanahorias al caballo de Calabazares (casi :P)

Un beso fuerte, Au, desde Madrid!!!

Aurélia Jarry a dit…

Hadrien,
Je ne suis rien dans cette comparaison, elle est de l'auteur sur qui je travaille, Carmen Martín Gaite. Dire d'un lac qu'il est gelé, c'est lui ajouter quelque chose qui n'est pas son état ordinaire. D'ordinaire, le lac est eau, mobile et mouvant, vivant. Quand il est gelé, c'est qu'il est en suspension, provisoirement immobile. La mémoire aussi est mouvante et vivante ; et pourtant bien souvent suspendue. Les souvenirs sont ses "accidents", ce qui parvient à s'en extirper ; la vie qui se fait vie. Nous sommes souvenirs tout comme nous sommes mémoire. Quand nous nous perdons, c'est souvent au dégel qu'il faut en appeler.
Quant aux bulles d'eau sous la surface gelée, ce n'était qu'une récente observation. De la nature.
Ici, point de mystère, ni de réflexion. Juste de l'évasion.
Bien à toi, l'hydrogéologue du même nom.