lundi 9 mai 2011

Te vi el vértigo


Sí, soy un ser de vértigo. Padezco vértigo. Físico
Y me gusta la embriaguez. El vino
Me gusta. El tango
Igual si, no siempre
Puedo aguantar
Todos los golpes
De la embriaguez

Sí, soy una ebria de la sonrisa
Fuera del odio y la amargura
Sí, soy una ebria inconsciente
Permanentemente llamada por
La rebeldía

Sí, olvidándome del lado más oscuro
De lo oscuro




J'ai vu ton vertige

Oui, je suis un être de vertige. Je souffre de vertige. [Physique
Et j’aime l’ivresse. Le vin
J’aime. Le tango
Même si, pas toujours
Je parviens à supporter
Tous les coups
De l’ivresse

Oui, je suis un être ivre de sourire
Loin de la haine et de l’amertume
Oui, je suis un être inconscient
Appelé en permanence par
La révolte

Oui, sans me souvenir
Du coté le plus obscure
De l’obscure

5 commentaires:

tormenta a dit…

lo oscuro nos llama.
precioso.

Volianihil a dit…

Qué hermosa borrachera.

. a dit…

Simon-Pierre parla avec ces mots :
“Le Un s’approche dans la quiétude et la joie.
Le Un est stable et seul.
Mais, dis-nous comment placer la stabilité dans le changement. »
L’Enseignant répondit :
« En contemplant la réalité du rêve des mondes,
Puis en imaginant le Rêve derrière ce rêve. »
Le disciple André s’étonna devant tous :
« Faut-il rêver ? »
Alors le Maître lui dit :
« Il faut sortir du rêve des mondes
Car la joie naît dans le Rêve
Qui conçut le jeu des rêves et des mondes.
Que comprenne celui qui a l’intention de comprendre.
Que dorme celui qui se plaît dans la plainte des rêves.
Je vous le dis ainsi :
L’Un est dans l’éveil au Rêve. »
Le disciple s’exprima encore :
« Enseigne-nous : le Rêve est-il la cessation de la souffrance ? »
Le Maître parla à tous en ces termes :
« Le Rêve est le dépassement du rêve des frontières,
Et les frontières sont la souffrance
Car la souffrance est le toi
Et le moi qui se rêvent deux. »
Alors, Simon-Pierre interrogea :
« Mais la Matière et la Non-matière ne sont-elles pas deux ?
Comment sortir des frontières ? »
L’Enseignant les bénit tous puis leur dit :
« La Matière et la Non-matière font partie du Rêve du monde.
Elles sont Un, elles sont le jeu
Par lequel l’Oubli tisse son oeuvre.
La séparation est un jeu.
De même que la souffrance,
Et que la souffrance naît de l’orgueil premier qui joue à séparer.
La Matière, je vous le dis, est un sourire de l’Éternel.
Pour nous faire sortir des mondes
Et nous faire vouloir la Réalité. »
Simon-Pierre prit à nouveau la parole :
« Dis-nous, maintenant : Qu’est-ce que la Réalité ? »
Le Maître dit :
« La Réalité est Ce qui a conçu le jeu des réalités.
La Réalité est Ce qui vous fera déplacer vos empreintes au-dedans des miennes.
Elle est Imagination dans la confiance.
C’est Elle qui engendre la Connaissance. »
Le disciple interrogea encore :
« Nous avons soif.
Comment atteindre la Réalité ? »
L’Enseignant parla à tous :
« En désassemblant ce qui n’est pas Un.
En contemplant la Matière qui invente la cassure.
En aimant la cassure pour ses jeux.
En aimant ses jeux pour sa route vers le Jeu. »
Puis il dit encore :
« En osant. »
L’un des disciples se leva alors et questionna :
« Et dis-nous maintenant : Que signifie la Matière ?
Devons-nous croire qu’elle se perpétue indéfiniment ? »
Le Maître enseigna :
« Tout ce qui a été inventé et qui a été créé,
Tous les éléments composant la nature des mondes
Sont interdépendants et mariés entre eux.
Mais sera désassemblé tout ce qui a été assemblé,
Afin que tout retourne à la Racine-Mère.
Ainsi, que celui qui a des oreilles pour écouter
Appelle l’Oreille pour entendre. »
Simon-Pierre demanda :
« Puisque tu te dis messager et interprète
Des éléments et des phénomènes de ce monde,
Dis-nous donc : Quelle est la nature de la faute ? »
Le Maître leva la main et dit :
« La faute n’existe pas.
Car c’est vous seuls qui lui donnez existence.
Vous faites cela à chaque fois que vous vous pliez aux réflexes
De votre réalité construite et adultère.
Voilà de quelle façon la faute prend forme.
Voilà aussi pourquoi le Bien vous a visités.
Le Bien a participé aux éléments de vos réalités
Afin de marier à nouveau celles-ci à la Racine-Mère. »
Le Maître poursuivit et dit :
« Écoutez la raison qui fait de vous des malades
Et aussi des mourants :
Voyez le rêve de vos actions,
Et vous saurez ce qui vous éloigne de vous.
Que comprenne celui qui veut comprendre.
De l’enchaînement aux jeux de la Matière
Naît une passion contre l’Essence-mère
Et un trouble vient alors à surgir dans le corps.
Voilà pourquoi, en vérité, je vous l’annonce :
Recherchez l’harmonie avec l’Essence. »

L’évangile de Marie-Madeleine
... selon le Livre du Temps

Daniel Meurois-Givaudan

george a dit…

ebrios de tantas azoteas.

sonrisa edleber*
g.

Federic a dit…

ebria de lo oscuro
hermosos poemas

un saludo
nacho