Charme de l'extase _Oh! la vie d'aventures qui existe dans les livres des enfants, pour me récompenser, j'ai tant souffert, me la donneras-tu? (Il ne peut pas.) _Bonne chance, criais-je, et je voyais une mer de flammes et de fûmée au ciel; et à gauche, à droite, toutes les voiles de violences pressenties, de saveurs de peau couchées, sur la toile écrue, remportées dans la chambre, flambant comme un milliard de tonnerres. _"Je te comprends"... Je forme partie de ton Éveil: rêve de clarté divine, découverte de l'âme au coeur du corps, du Tout sans ses parties, qui se laissent inclure, aux lieux fuyants de vitesses en route vers leurs stations, aux délices surhumains hélés par leur renvoi du jour_ et savent aujourd'hui saluer la beauté.
Je garde encore un peu "les saveurs de peau couchées", pour laisser le coeur à l'abris... Dans l'éveil... Avant les nouvelles tempêtes... C'est très beau... Merci
Bonne idée, cette brise du coeur est d'un dépoussiérant... On s'éveille au jour d'une tempête inopinée, dont les dehors déboussolés ont confflué jusqu'à l'idée que ça ne serve à rien! La vie indéfendue s'effeuille là le sentiment d'y cueillir des gentillesses... La saison des fleurs pardonnées, pour accoucher ensemble, d'un voile épris de transparence, tombé sur les dénudements de notre innocence... Le baiser d’un symbole récupéré, au service du remue-ménages, pour s'éventrer des décharges et tomber d'un ciel plus pur que l'origine du monde...
J'aime ce que vous faites... C'est Laura Marrast-Bertrand qui m'a conseillé votre blog, et je dois dire que la double traduction est... surprenante. Très agréable. (En plus, elle me permet de bosser un peu mon español, que du bonheur...) Merci pour ce moment de détente.
"L'EMERGENCE D'UNE THEORIE DE LA NECESSITE DE LA LITTERATURE - Carmen Martín Gaite à travers trois romans (Los parentescos - Ritmo lento - La Reina de las Nieves)" / "LA EMERGENCIA DE UNA TEORIA DE LA NECESIDAD DE LA LITERATURA - Carmen Martín Gaite a través de tres novelas (Los parentescos - Ritmo lento - La Reina de las Nieves)"
"[...] que le fait de penser ne peut être que bouleversant ; que ce qui est à penser est dans la pensée ce qui se détourne d'elle et s'épuise inépuisablement en elle ; que souffrir et penser sont liés d'une manière secrète [...]" Maurice Blanchot, Le livre à venir (1959)
"[...] que el hecho de pensar sólo puede ser trastornador; que lo que hay que pensar está dentro del pensamiento lo que se desvia de él y se agota incansablemente en él; que padecer y pensar están vinculados de alguna manera secreta [...]"
"J'associais la viande au suicide, parce que je m'étais évanouie devant le rayon boucherie et que la viande que j'y avais vue était meurtrie, saignante et emprisonnée dans un emballage en plastique. Exactement comme moi !" Susanna Kaysen, Une vie volée (Girl interrupted, 1993)
"Asociaba la carne con el suicidio, porque me había desvanecido delante de la sección carnicería y que la carne que había visto estaba magullada, sangrienta y presa en un envoltorio de plástico. Tal cual como yo!"
"L'enveloppe, ou la coquille, qui sert à nous protéger, avait été arrachée. Je n'arrivais pas à savoir si c'était moi ou les choses qui avaient perdu leur enveloppe [...]" Susanna Kaysen, Une vie volée (Girl interrupted, 1993)
"La envoltura, o la concha, que sirve para protegernos, había sido arrancada. No conseguía saber si era yo o las cosas quienes habían perdido su envoltura [...]"
13 commentaires:
Charme de l'extase
_Oh! la vie d'aventures qui existe dans les livres des enfants, pour me récompenser, j'ai tant souffert, me la donneras-tu? (Il ne peut pas.)
_Bonne chance, criais-je, et je voyais une mer de flammes et de fûmée au ciel; et à gauche, à droite, toutes les voiles de violences pressenties, de saveurs de peau couchées, sur la toile écrue, remportées dans la chambre, flambant comme un milliard de tonnerres.
_"Je te comprends"... Je forme partie de ton Éveil: rêve de clarté divine, découverte de l'âme au coeur du corps, du Tout sans ses parties, qui se laissent inclure, aux lieux fuyants de vitesses en route vers leurs stations, aux délices surhumains hélés par leur renvoi du jour_ et savent aujourd'hui saluer la beauté.
Je garde encore un peu "les saveurs de peau couchées", pour laisser le coeur à l'abris... Dans l'éveil... Avant les nouvelles tempêtes...
C'est très beau... Merci
Ma richesse c'est Vous; merci: thibault
Bonne idée, cette brise du coeur est d'un dépoussiérant... On s'éveille au jour d'une tempête inopinée, dont les dehors déboussolés ont confflué jusqu'à l'idée que ça ne serve à rien! La vie indéfendue s'effeuille là le sentiment d'y cueillir des gentillesses... La saison des fleurs pardonnées, pour accoucher ensemble, d'un voile épris de transparence, tombé sur les dénudements de notre innocence... Le baiser d’un symbole récupéré, au service du remue-ménages, pour s'éventrer des décharges et tomber d'un ciel plus pur que l'origine du monde...
http://www.youtube.com/watch?v=AOLg_XY2cWA
precioso.
Un entrevistador de Samuel Beckett dice de él:
"Me habla con fervor del silencio. Del placer de poder seguir el curso del sol desde que se levanta hasta que se pone."
Poco antes, S.B había dicho: "Hay tanto que escuchar".
La riqueza
Hermoso, Nano, eso que pones de Beckett. Gracias, rico.
fervoroso...
Fervo-rosa!... :)
Her-mozo!
FERVO-ROSEAU!
J'aime ce que vous faites...
C'est Laura Marrast-Bertrand qui m'a conseillé votre blog, et je dois dire que la double traduction est... surprenante. Très agréable. (En plus, elle me permet de bosser un peu mon español, que du bonheur...)
Merci pour ce moment de détente.
Oui, j'ai entendu parler de vous, Esteban ! Ravie que vous trouviez ici un écho ! Bienvenu à vous.
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