Ha girado el tiempo. De un martes en otro. Con piel más morena. Viento en el cerebro. Sal del agua sobre el cuerpo más fuerte. Un pueblo pateado. Lecturas – Lecturas – Duras. Más y más. Cada vez más. De lo que es para siempre. Igual que Aurélia Steiner. Que no existe. Marina Tsvetaieva. Eso de maestro y niño – Muerto. Renacer de sueño de amor – Atlántico – Oceánico. No tenía que ser selva. Primero no podía ser selva. Océano. Cada uno por su lado. Pero el océano acá. Entre los dos. Juntando a los dos. Océano – O sea nosotros – Que somos agua. Frágiles burbujas de lágrimas de pulpo arrancado al mar. Pero fecundados por el océano. Igual que otra vez en la isla ya. Por casualidad y destiempo entonces. Ahora por sabiduría honda y miedo hondo también. Porque pasó vida. Sus espinas. Que nos hemos rasguñado – Ambos. Cada uno por su lado – Del océano – De la vida. Cada uno. Y tal vez – mañana – juntos. Para lamernos los rasguños. Con saliva renovada. Después del tiempo de los siete años del niño muerto.
Soit nous
Le temps a tourné. D’un mardi à l’autre. La peau plus brune. Le vent dans le cerveau. Le sel de l’eau sur le corps plus fort. Un village trépigné. Des lectures – Des lectures – Duras. De plus en plus. Toujours plus. Comme ce qui est pour toujours. Comme Aurélia Steiner. Qui n’a pas d’existence. Marina Tsvetaieva. Cette chose du maître et de l’enfant – Mort. Renaissance d’un rêve d’amour – Atlantique – Océanique. Ca ne devait pas être la forêt. Au début ça ne pouvait pas être la forêt. Océan – Soit nous – Qui sommes eau. Fragiles bulles de larmes de poulpe arraché à la mer. Mais fécondés par l’océan. Comme cette autre fois sur l’île déjà. Par hasard et contretemps alors. Maintenant avec une sagesse plus profonde et une peur plus profonde aussi. Parce que la vie est passée. Ses épines. Qu’on s’est égratigné – Tous les deux. Chacun de son côté – De l’océan – De la vie. Chacun. Et peut-être – demain – ensemble. Pour lécher les égratignures. D’une salive renouvelée. Après le temps des sept ans de l’enfant mort.
5 commentaires:
por fin un girasol
por fin la posibilidad
muchas ganas de verte
con o sin isla
Et oui, mon Aurélia, l'océan. Toujours au milieu l'océan...
Je t'embrasse!
Il faut que tu lises "Ocean Mer", de Baricco.
de temps à autre, je bredouille quelques mots d'espagnol que j'utilise dans certains poèmes, j'ai pensé que ça pourrait vous intéresser:
TIEMPO DEL FUEGO
Dernier salon en vague
Où l’on cause du parler
Comme des crachoirs de feu
Sur le macadam ordinaire
La mer au creux d’un sein
Le clitoris en exergue
Se dresse phallique
Sur ses ergots de sable
Hola compadres
Yo hablo la noche
Ultima palabra
Cegado de amor
Ahorita now
Toujours à l’heure
Comme une apocalypse
Arrosée de napalm
TE QUIERO
A la vie
A la mort
Une balle perdue
Torero et mantilles
On se la donne
Feria de Catalunya
Español y sangre
La luz en el ojo
La vida
Ni meilleure ni pire
Simplement joyeuse
Calme et paisible
Sous les holas
Qui parcourent insouciantes
Les ramblas où les toros
Déchaînent les passions
Aguardiente y mezcal
Sombre de la luna
La Muerte en El Alamo
Le sourire du pas de quartier
Mantilles sans torero
Corrida sans toros
A la mort
A la vie
t'oublier.
o resquebrajarme.
lo stesso, in the end.
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