Suspendu au désir
Totalement présent
Dans la confiance
De la force de sa présence
Une inconnue
Qui depuis le début
N'était
Qu'une vieille connaissance
Une scène
Qui transperce l’enveloppe
L’être fragile et féroce
La complicité qu'on ne peut taire
Attaché au désir
De l’évidence
De la chair
Qui n’ose se savoir
Une vieille connaissance
Dans une cave
Comme il se doit
A l’ombre des cuivres
L’ivresse dans les mains
De la musique
Pour dormir
Ensemble
Rien ne se doit
Car tout est déjà
Dans la bouche
De ces yeux
(Photo Georges Paramon)
En la boca de estos ojos
Suspendido al deseo
Totalmente presente
En la confianza
De la fuerza de su presencia
Una desconocida
Que desde el inicio
No era más
Que una vieja conocida
Un escenario
Que traspasa la envoltura
El ser frágil y feroz
La complicidad que no se puede callar
Atado al deseo
De la evidencia
De la carne
Que no se atreve a saberse
Una vieja conocida
En una bodega
Como se debe
A la sombra de los cobres
La embriaguez en las manos
De la música
Para dormir
Juntos
Nada se debe
Ya que todo está
En la boca
De estos ojos
3 commentaires:
precioso poema, los ojos, la boca, cada parte separada y vuelta a poner en su sitio...
J'ai adoré l'image de "la bouche des yeux". Aujourd'hui même je pensais à la lumière de la musique...
Je t'attends dans mon blog. Je t'embrasse.
J'ai rattrapé la lecture des pages de ton blog... C'est de plus en plus beau !
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