Aurélia, merci de ton passage chez moi et des traces que tu y as laissé. Entre rêve et vie, es-tu une nervalienne "fille du feu" ? Je vois la présence de notre cher "Mômô" ici aussi, un compagnon vibrant - mais fort peu rassurant... Je ne connais ni ne comprends malheureusement pas l'espagnol, je ne peux complètement me rendre tes écrits intelligibles, cependant j'aime beaucoup entendre cette langue et m'essaie même à le lire tout haut lorsqu'il s'agit de la poésie pour tâcher d'en percevoir la sonorité vivante - un son qui doit être bien terrible pour des oreilles hispanisantes...
Je reviendrai en tout cas chez toi et te souhaite en attendant une très belle soirée !
"L'EMERGENCE D'UNE THEORIE DE LA NECESSITE DE LA LITTERATURE - Carmen Martín Gaite à travers trois romans (Los parentescos - Ritmo lento - La Reina de las Nieves)" / "LA EMERGENCIA DE UNA TEORIA DE LA NECESIDAD DE LA LITERATURA - Carmen Martín Gaite a través de tres novelas (Los parentescos - Ritmo lento - La Reina de las Nieves)"
"[...] que le fait de penser ne peut être que bouleversant ; que ce qui est à penser est dans la pensée ce qui se détourne d'elle et s'épuise inépuisablement en elle ; que souffrir et penser sont liés d'une manière secrète [...]" Maurice Blanchot, Le livre à venir (1959)
"[...] que el hecho de pensar sólo puede ser trastornador; que lo que hay que pensar está dentro del pensamiento lo que se desvia de él y se agota incansablemente en él; que padecer y pensar están vinculados de alguna manera secreta [...]"
"J'associais la viande au suicide, parce que je m'étais évanouie devant le rayon boucherie et que la viande que j'y avais vue était meurtrie, saignante et emprisonnée dans un emballage en plastique. Exactement comme moi !" Susanna Kaysen, Une vie volée (Girl interrupted, 1993)
"Asociaba la carne con el suicidio, porque me había desvanecido delante de la sección carnicería y que la carne que había visto estaba magullada, sangrienta y presa en un envoltorio de plástico. Tal cual como yo!"
"L'enveloppe, ou la coquille, qui sert à nous protéger, avait été arrachée. Je n'arrivais pas à savoir si c'était moi ou les choses qui avaient perdu leur enveloppe [...]" Susanna Kaysen, Une vie volée (Girl interrupted, 1993)
"La envoltura, o la concha, que sirve para protegernos, había sido arrancada. No conseguía saber si era yo o las cosas quienes habían perdido su envoltura [...]"
3 commentaires:
Aurélia, merci de ton passage chez moi et des traces que tu y as laissé.
Entre rêve et vie, es-tu une nervalienne "fille du feu" ?
Je vois la présence de notre cher "Mômô" ici aussi, un compagnon vibrant - mais fort peu rassurant...
Je ne connais ni ne comprends malheureusement pas l'espagnol, je ne peux complètement me rendre tes écrits intelligibles, cependant j'aime beaucoup entendre cette langue et m'essaie même à le lire tout haut lorsqu'il s'agit de la poésie pour tâcher d'en percevoir la sonorité vivante - un son qui doit être bien terrible pour des oreilles hispanisantes...
Je reviendrai en tout cas chez toi et te souhaite en attendant une très belle soirée !
Albertine a mangé la Madeleine? Aurélia a malheureusement connu Nerval...
Ravie d'avoir visité ta fumée littéraire! A bientôt.
¿Me traes algo? Anda, di. ¿Qué tienes en la mano? Un beso, preciosa.
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