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dimanche 6 septembre 2009

O sea


Ha girado el tiempo. De un martes en otro. Con piel más morena. Viento en el cerebro. Sal del agua sobre el cuerpo más fuerte. Un pueblo pateado. Lecturas – Lecturas – Duras. Más y más. Cada vez más. De lo que es para siempre. Igual que Aurélia Steiner. Que no existe. Marina Tsvetaieva. Eso de maestro y niño – Muerto. Renacer de sueño de amor – Atlántico – Oceánico. No tenía que ser selva. Primero no podía ser selva. Océano. Cada uno por su lado. Pero el océano acá. Entre los dos. Juntando a los dos. Océano – O sea nosotros – Que somos agua. Frágiles burbujas de lágrimas de pulpo arrancado al mar. Pero fecundados por el océano. Igual que otra vez en la isla ya. Por casualidad y destiempo entonces. Ahora por sabiduría honda y miedo hondo también. Porque pasó vida. Sus espinas. Que nos hemos rasguñado – Ambos. Cada uno por su lado – Del océano – De la vida. Cada uno. Y tal vez – mañana – juntos. Para lamernos los rasguños. Con saliva renovada. Después del tiempo de los siete años del niño muerto.


Soit nous

Le temps a tourné. D’un mardi à l’autre. La peau plus brune. Le vent dans le cerveau. Le sel de l’eau sur le corps plus fort. Un village trépigné. Des lectures – Des lectures – Duras. De plus en plus. Toujours plus. Comme ce qui est pour toujours. Comme Aurélia Steiner. Qui n’a pas d’existence. Marina Tsvetaieva. Cette chose du maître et de l’enfant – Mort. Renaissance d’un rêve d’amour – Atlantique – Océanique. Ca ne devait pas être la forêt. Au début ça ne pouvait pas être la forêt. Océan – Soit nous – Qui sommes eau. Fragiles bulles de larmes de poulpe arraché à la mer. Mais fécondés par l’océan. Comme cette autre fois sur l’île déjà. Par hasard et contretemps alors. Maintenant avec une sagesse plus profonde et une peur plus profonde aussi. Parce que la vie est passée. Ses épines. Qu’on s’est égratigné – Tous les deux. Chacun de son côté – De l’océan – De la vie. Chacun. Et peut-être – demain – ensemble. Pour lécher les égratignures. D’une salive renouvelée. Après le temps des sept ans de l’enfant mort.

5 commentaires:

  1. por fin un girasol

    por fin la posibilidad

    muchas ganas de verte

    con o sin isla

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  2. Et oui, mon Aurélia, l'océan. Toujours au milieu l'océan...
    Je t'embrasse!

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  3. Il faut que tu lises "Ocean Mer", de Baricco.

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  4. de temps à autre, je bredouille quelques mots d'espagnol que j'utilise dans certains poèmes, j'ai pensé que ça pourrait vous intéresser:

    TIEMPO DEL FUEGO

    Dernier salon en vague

    Où l’on cause du parler

    Comme des crachoirs de feu

    Sur le macadam ordinaire





    La mer au creux d’un sein

    Le clitoris en exergue

    Se dresse phallique

    Sur ses ergots de sable





    Hola compadres

    Yo hablo la noche

    Ultima palabra

    Cegado de amor





    Ahorita now

    Toujours à l’heure

    Comme une apocalypse

    Arrosée de napalm


    TE QUIERO

    A la vie

    A la mort

    Une balle perdue

    Torero et mantilles



    On se la donne

    Feria de Catalunya

    Español y sangre

    La luz en el ojo



    La vida

    Ni meilleure ni pire

    Simplement joyeuse

    Calme et paisible

    Sous les holas

    Qui parcourent insouciantes

    Les ramblas où les toros

    Déchaînent les passions



    Aguardiente y mezcal

    Sombre de la luna

    La Muerte en El Alamo

    Le sourire du pas de quartier



    Mantilles sans torero

    Corrida sans toros

    A la mort
    A la vie

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  5. t'oublier.

    o resquebrajarme.

    lo stesso, in the end.

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